La Bourse de Paris se replie après un record la veille

La Bourse de Paris a terminé en repli mercredi, reprenant son souffle après un record la veille et quelques résultats d'entreprises mitigés.
L'indice vedette CAC 40 a cédé 51,99 points, soit 0,63%, à 8.206,87 points.
Mardi, l'indice phare de la place parisienne avait atteint de nouveaux sommets historiques, à 8.271,48 points en séance et à 8.258,86 points en clôture, balayant les précédents records datant de mai 2024.
"La Bourse de Paris est assez stable", a jugé Mike O'Sullivan, économiste en chef chez Moonfare.
"Trois facteurs ont animé le CAC 40 ces deux dernières semaines: la chute de BNP Paribas pour une raison spécifique (une condamnation par un tribunal américain à des dommages de 20,75 millions de dollars, ndlr), le rebond de LVMH et l'achat de la division beauté de Kering par L'Oréal", a-t-il expliqué.
Sur le plan politique, les investisseurs "sont un peu plus optimistes au niveau du budget" de la France, a estimé l'économiste.
L'Oréal plonge
Le titre L'Oréal a perdu 6,70% à 371,35 euros, connaissant sa pire séance boursière depuis février 2024, au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel décevant.
Les ventes de l'Oréal ont progressé de 0,5% à 10,3 milliard d'euros. A périmètre et taux de change comparable, la hausse est de 4,2%.
Hermès a terminé en repli de 2,27% à 2.199 euros, bien qu'il ait annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 3,9 milliards d'euros.
Ipsen recherché
Le groupe pharmaceutique français Ipsen a gagné 5,31% à 119,10 euros après avoir annoncé son intention d'acquérir la société de biotechnologie marseillaise ImCheck Therapeutics, une transaction pouvant aller jusqu'à un milliard d'euros qui le renforce en oncologie, l'un des piliers de sa stratégie.
Cette acquisition porte sur un anticorps monoconal en développement dans le traitement de première ligne de la leucémie myéloïde aiguë (LMA), un cancer du sang, chez des patients qui ne peuvent pas tolérer une chimiothérapie intensive.
Les ventes d'Ipsen au 3e trimestre ont par ailleurs largement dépassé les attentes (+9,4% à 915 millions d'euros), selon les analystes de Jefferies.
Worldline s'envole
Le spécialiste français des paiements électroniques Worldline s'est envolé de 7,91% à 2,66 euros, après un bond de plus de 18% en début de séance.
Il a connu une légère baisse de 0,8% de son chiffre d'affaires au 3e trimestre à 1,15 milliard d'euros et ajusté ses prévisions pour l'année 2025.
Depuis le début de l'année, le titre Worldline, ancienne filiale du français Atos, a dévissé de plus de 65% en raison de crises successives.
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