Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      

La France et l'Espagne réaffirment leur soutien à l'interdiction des voitures thermiques neuves en 2035

| AFP | 183 | Aucun vote sur cette news
Vue aérienne de voitures de différentes marques prêtes à être exportées, dans un terminal logistique automobile à Essen, le 4 août 2025 dans l'ouest de l'Allemagne
Vue aérienne de voitures de différentes marques prêtes à être exportées, dans un terminal logistique automobile à Essen, le 4 août 2025 dans l'ouest de l'Allemagne ( Ina FASSBENDER / AFP/Archives )

La France et l'Espagne ont réaffirmé mardi leur soutien à l'interdiction, prévue pour 2035, de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne, une mesure décidée il y a plusieurs années par Bruxelles mais que l'Allemagne tente par tous les moyens de remettre en cause.

Cette mesure, la plus emblématique du Pacte vert européen, est de plus en plus contestée par les constructeurs automobiles, qui réclament à cor et à cri un assouplissement des règles.

A ce stade, la Commission européenne assure maintenir le cap, mais la pression monte: la loi actuelle prévoyait de réévaluer la mesure et ses impacts en 2026. L'exécutif européen a promis de se pencher sur le sujet dès la fin de l'année.

Les industriels espèrent que la réévaluation du texte permettra au minimum d'introduire des flexibilités, voire de lever tout bonnement cette interdiction.

Le chancelier allemand a jeté un pavé dans la mare début octobre en s'engageant à "tout faire" pour lever l'interdiction de vente de voitures thermiques en 2035, ce à quoi la France et l'Espagne s'opposent.

Dans une missive révélée par le média Contexte et consultée par l'AFP, les deux pays assurent que la révision prévue par la Commission ne devra "en aucun cas remettre en cause l'objectif de zéro émission" pour 2035.

"L'échéance de 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile", plaident-ils. Les deux pays affirment soutenir "des flexibilités" pour le secteur, à condition qu'ils profitent à l'industrie automobile européenne.

Cette lettre sera au menu de discussions entre les 27 ministres de l'Environnement, mardi en fin d'après-midi.

Ces échanges ont lieu en plein virage pro-business au sein de l'Union européenne, via notamment la révision de nombreuses mesures environnementales adoptées lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 21/10/2025

Wall Street a terminé en nette hausse, stimulée par les signes d’accalmie entre Washington et Pékin et par un regain d’appétit pour les valeurs technologiques.

Publié le 21/10/2025

Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.

Publié le 21/10/2025

Le CAC 40 a surperformé une Europe boursière un peu plus prudente. L’indice phare de la Bourse de Paris a même battu un nouveau record absolu en séance (8 271,48 points) et en clôture à 8…

Publié le 21/10/2025

Vivendi a dévoilé un chiffre d'affaires en baisse de 2% au troisième trimestre, à 68 millions d'euros. Mais sur les 9 premiers mois de l'année, il s’élève à 213 millions d’euros, en hausse…