Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      

Ukraine: Washington prédit une "semaine cruciale" pour les négociations

| AFP | 263 | Aucun vote sur cette news
Photo diffusée par le ministère des Affaires étrangères ukrainien montrnant le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le 26 avril 2025 à la basilique Saint-Pierre du Vatican
Photo diffusée par le ministère des Affaires étrangères ukrainien montrnant le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le 26 avril 2025 à la basilique Saint-Pierre du Vatican ( Handout / UKRAINIAN FOREIGN MINISTRY/AFP )

Les négociations sur l'Ukraine vont entrer lundi dans une "semaine cruciale", ont prédit les Etats-Unis qui font pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu'il renonce à la Crimée en échange de la paix avec la Russie.

Ces espoirs ont été exprimés par le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, alors que les combats ne donnent aucun signe d'apaisement. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon M. Zelensky, tuant quatre personnes dans l'est de l'Ukraine. Et Moscou a annoncé la "libération" totale de la région de Koursk, ce que l'Ukraine a démenti.

"Nous sommes proches (d'un accord), mais pas assez proches", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio à la chaîne NBC. "Je pense que cette semaine sera cruciale."

Washington n'a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la fin des hostilités, ce dont Kiev ne veut pas entendre parler.

Contredisant les déclarations de M. Zelensky, M. Trump a dit croire dimanche que le dirigeant ukrainien est prêt à renoncer à la Crimée.

Capture d'écran d'une diffusion vidéo du ministère de la Défense russe réalisée le 15 mars 2025 montrant des écritures sur la façade d'un bâtiment:
Capture d'écran d'une diffusion vidéo du ministère de la Défense russe réalisée le 15 mars 2025 montrant des écritures sur la façade d'un bâtiment: "Pour le Donbass et la Crimée", à Soudja, dans la région russe de Koursk ( Handout / Russian Defence Ministry/AFP/Archives )

"Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a 12 ans", a déclaré M. Trump à un journaliste qui lui demandait s'il croyait M. Zelensky prêt à "abandonner" la péninsule annexée par la Russie en 2014.

Le président américain a exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.

"Asseyez-vous et signez !"

"Je veux qu'il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l'accord", a lancé M. Trump dimanche. "Nous avons les bases d'un accord, je crois, et je veux qu'il le signe", a-t-il ajouté.

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a pour sa part estimé dimanche que l'Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait Donald Trump.

"L'Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu'un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales", a-t-il dit à la chaîne de télévision ARD. "Mais celles-ci n'iront certainement pas aussi loin (...) que la dernière proposition du président américain."

La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.

Photo diffusée par l'agence de presse d'Etat russe Sputnik montrant le président russe Vladimir Poutine (à gauche) en vidéoconférence avec le chef d'état-major de l'armée russe Valéri Guérassimov, le 26 avril 2025 à Novo-Ogariovo
Photo diffusée par l'agence de presse d'Etat russe Sputnik montrant le président russe Vladimir Poutine (à gauche) en vidéoconférence avec le chef d'état-major de l'armée russe Valéri Guérassimov, le 26 avril 2025 à Novo-Ogariovo ( Alexander KAZAKOV / POOL/AFP )

Samedi, le chef d'état-major de l'armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré au président Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement "libérée" des troupes ukrainiennes.

Le général avait notamment salué l'"héroïsme" des soldats nord-coréens combattant pour la Russie - la première admission par Moscou de leur participation au conflit.

La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi pour la première fois la présence de ses troupes en Russie pour participer "aux opérations de libération des zones de Koursk" dans le cadre de l'accord de défense mutuelle entre les deux pays. L'agence officielle KCNA a assuré que l'effort de guerre de ces soldats s'était "conclu victorieusement".

Futur monument à Pyongyang

Photo diffusée le 26 avril 2025 par l'agence de presse d'Etat nord-coréenne KCNA montrant le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Nampo
Photo diffusée le 26 avril 2025 par l'agence de presse d'Etat nord-coréenne KCNA montrant le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à Nampo ( STR / KCNA VIA KNS/AFP )

"Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l'honneur de la patrie", a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par KCNA. Il a ajouté qu'un monument commémorant les "exploits de la bataille" serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.

Depuis plusieurs semaines, les troupes ukrainiennes étaient sur le recul dans cette zone du front, l'armée russe avançant petit à petit.

Les forces ukrainiennes occupaient initialement plusieurs centaines de kilomètres carrés dans la région de Koursk depuis août 2024, lorsqu'elles avaient lancé une contre-offensive sans précédent sur le sol russe. Elles avaient notamment pris le contrôle d'une station de pompage par laquelle transitait le gaz russe vers l'Europe.

Les dirigeants ukrainiens avaient justifié cet assaut surprise sur le sol russe par la volonté de disposer d'une nouvelle carte dans leur jeu dans le cadre d'éventuelles discussions de paix.

Volodymyr Zelensky a récemment proposé à la Russie de se mettre d'accord sur "un échange" territorial, ce que Moscou, dont l'armée continue de progresser ailleurs sur le front, avait immédiatement rejeté.

Depuis, la poche sous contrôle ukrainien a rétréci, jusqu'à être réduite à peau de chagrin. L'Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses troupes continuaient de s'y battre.

"Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe", a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.

Plus tôt, il avait reconnu que la situation restait difficile dans de nombreuses zones, dont Koursk.

Depuis samedi, plusieurs chaînes Telegram russes spécialisées dans le suivi des combats ont, elles aussi, rapporté des combats toujours en cours entre Russes et Ukrainiens sur la frontière.

De plus, un commandant russe à Koursk a affirmé que l'armée russe conduisait toujours des opérations dans la région, selon une émission de la télévision d'Etat diffusée dimanche.

"La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l'armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes", a jugé M. Zelensky.

Il a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la "véritable diplomatie".

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 01/05/2025

Des membres des forces de sécurité indiennes surveillent la frontière avec le Pakistan, au poste de Wagah, à 35 km d'Amristar, le 1er mai 2025 ( Narinder NANU / AFP )Le Cachemire pakistanais a…

Publié le 01/05/2025

Dorothea Barron, 100 ans, vétérane britannique de la Seconde Guerre mondiale, lors d'un cours de yoga à la salle des fêtes de Harlow, le 31 mars 2025 au nord de Londres ( Adrian DENNIS / AFP…

Publié le 30/04/2025

Photo diffusée par l'agence nord-coréenne KCNA, le 5 avril 2025, de soldats nord-coréens à l'entraînement dans un lieu indéterminé, le 4 avril 2025 ( STR / KCNA VIA KNS/AFP/Archives…

Publié le 30/04/2025

Une vendeuse de drapeaux vietnamiens et de l'armée Viet Cong, le 29 avril 2025 à Ho Chi Minh Ville ( Nhac NGUYEN / AFP )Le Vietnam célèbre mercredi en grande pompe les 50 ans de la chute de…

Publié le 28/04/2025

Le président russe Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. Image distribuée par l'agence d'Etat Spoutnik. ( Mikhail METZEL / POOL/AFP )Le président russe Vladimir Poutine a…

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 02/05/2025

Publié le 02/05/2025

Hier, la Bourse de New York a fini en hausse, le Dow Jones et le S&P-500 s'inscrivant dans le vert pour une huitième séance consécutive, après que les résultats trimestriels solides de…

Publié le 02/05/2025

Ce thème récurrent sur les marchés boursiers fait l’objet de controverses. Faisons un point sur la saisonnalité des marchés actions afin de déterminer s’ils ont : « Tendance à se mouvoir…

Publié le 02/05/2025

10h30 en zone euroIndice Sentix du sentiment des investisseurs en mai15h45 aux Etats-UnisIndices des directeurs d'achat pour les services et composite en avril16h00 aux Etats-UnisIndice des directeurs…

Publié le 02/05/2025

Dans un contexte marqué par le ralentissement économique mondial et le recul de la demande sur de nombreux marchés finaux, le numéro un mondial de l’anodisation de l’aluminium Coil a…