Noyades: apprendre à nager est un "droit fondamental" pour l'ex-championne Charlène de Monaco

L'apprentissage de la natation doit devenir un "droit fondamental", face aux dangers de noyades, en forte hausse en France, estime la princesse Charlène de Monaco, ancienne championne de natation, dans un entretien à Ouest France.
"Apprendre à nager devrait être un droit fondamental, au même titre qu'apprendre à lire. Rendre cet apprentissage gratuit, c'est aussi une question d'égalité", affirme l'ex-championne de natation sud-africaine Charlène Wittstock, qui a épousé le prince Albert en 2011.
Depuis le début de l'année, la hausse du nombre de noyades en France inquiète. Entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 personnes sont mortes noyées, soit +45% sur un an, selon les derniers chiffres de Santé Publique France.
"Je suis profondément préoccupée par cette forte hausse, une grande partie de ces drames peut être évitée", poursuit la princesse, à la tête d'une fondation qui porte son nom et travaille notamment dans plus d'une quarantaine de pays à former à la natation et sensibiliser aux dangers de l'eau.
"Quand on sait nager, quand on connaît les règles de sécurité, on réduit énormément le risque (...). La prévention, ce n'est pas seulement des affiches ou des slogans: c’est mettre les enfants à l’eau très tôt, encadrés, pour leur apprendre à se sauver".
Elle juge également "formidable", l'appel lancé début août dans Le Parisien par les champions olympiques de natation Alain Bernard et Florent Manaudou pour un plan de construction de piscines et d'apprentissage de la natation, notamment "en zone rurale et dans les banlieues défavorisées".
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