Échec sous un niveau clé
Le CAC40 cash a clôturé la séance en baisse de 0,41% à 7818,28 points dans un volume de 3,846 MD€.
La Bourse de Paris a terminé en repli, pénalisée par le ton prudent de la Banque centrale européenne et les incertitudes persistantes sur l’orientation de sa politique monétaire. Si un apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis, l’Union européenne et le Japon avait initialement soutenu le sentiment de marché, avec un accord formel conclu avec Tokyo et un compromis douanier à 15 % en discussion avec Bruxelles, cet élément n’a pas suffi à inverser la tendance. Lors de sa conférence de presse, Christine Lagarde a reconnu une orientation baissière des risques sur les perspectives économiques, tout en laissant entendre qu’une résolution rapide des tensions commerciales pourrait améliorer la situation. Cette position a réduit la probabilité d’un nouvel assouplissement monétaire dès septembre, alimentant les interrogations sur la poursuite du cycle de baisse des taux entamé en juin 2024. Par ailleurs, la saison des résultats se poursuit avec des performances contrastées. Alphabet a surpassé les attentes, soutenu par la forte demande en intelligence artificielle, malgré une hausse marquée de ses investissements dans le cloud. À l’inverse, Tesla a publié sa plus forte baisse de chiffre d’affaires en plus de dix ans (-12 %) et anticipe plusieurs trimestres difficiles.
Sur le future Août
Les résistances sont : 7848,5 et 7904 voire 7927,5 puis 7967,5 et 8009 voire 8021 puis 8090,5 et 8126,5 voire 8153,5 puis 8189,5 et 8257,5 puis 8384 voire 8716 puis 8890 et 9340.
Les supports sont : 7816,5 voire 7787 et 7772 puis 7757 voire 7742 voire 7720 puis 7709 et 7666 voire 7633,5 puis 7599,5 et 7571 voire 7553 puis 7526 voire 7507,5 et 7480 voire 7457,5 puis 7432 et 7412 voire 7384 puis 7347 et 7324 voire 7213,5 puis 7170 et 7130 voire 7098,5 puis 7037 et 6683 voire 6589 puis 6483 et 6364.
En intraday, la tendance est haussière au-dessus de 7720.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) a momentanément tenté d’invalider la structure en double sommet en place depuis le 30 avril, en débordant la zone de résistance située entre 7 904 et 7 927,5 points, et en réintégrant brièvement le canal haussier de court terme précédemment rompu. Ce mouvement haussier n’a toutefois pas trouvé de relais, et l’indice est rapidement repassé sous les niveaux clés, signalant un essoufflement de la tentative de reprise. Une nouvelle rupture de la borne basse du canal haussier de court terme, suivie d’une clôture sous le support mineur situé à 7 848,5 points, constituerait un signal précurseur de fausse sortie haussière et d’une reprise du mouvement de consolidation en direction des 7 787 points. Tant que ce seuil est préservé en clôture, la dynamique haussière de moyen terme demeure intacte. En revanche, une rupture confirmée de ce niveau relancerait le mouvement de baisse en direction des 7 695 points, correspondant à la borne supérieure de l'ancien canal baissier de moyen terme. Une réintégration de ce canal ouvrirait alors la voie à un retour rapide vers l’objectif théorique de la structure de retournement en vague de Wolfe, situé à 7 384 points.
À contrario, une clôture au-dessus de la zone des 8 009/8 021 points confirmerait l’invalidation de la figure de retournement et raviverait la dynamique haussière de court terme en direction des plus hauts historiques. Toutefois, seul un franchissement franc, validé par un minimum de trois clôtures consécutives au-delà de ces niveaux, marquerait la fin du mouvement de consolidation et réactiverait la tendance haussière de long terme, avec un objectif théorique situé à 9 340 points par effet de réplication.
En conclusion, nous adoptons une approche plus prudente dans la gestion des portefeuilles dynamiques et investisseurs, dans un contexte de fragilisation des signaux techniques. Le recul en cours incite à une certaine réserve, tant que les niveaux de support clés ne sont pas préservés. Nous restons donc en observation, prêts à ajuster nos positions en fonction de l’évolution des configurations graphiques et de la perception du risque par les marchés, notamment face aux incertitudes macroéconomiques, commerciales ou géopolitiques.
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