Le Flash Small & Mid du jour par Eric Lewin !
Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.

Interparfums proche de ses plus bas depuis trois ans
Le spécialiste dans la création, la fabrication ou encore la commercialisation de parfums de luxe avec ses licences Lacoste ou encore Jimmy Choo perd maintenant plus de 24% depuis le début de l’année, se retrouvant ainsi proche de ses plus bas depuis trois ans.
La sanction est très sévère dans la mesure ou certes lors de sa publication début septembre le groupe a abaissé à 900 millions d’euros contre 910 millions d’euros sa prévision de chiffre d’affaires annuel mais celui ci est quand même en hausse de 5%…
Et puis la rentabilité opérationnelle s’est tout de même élevée à 23,2%, en hausse de 1,3 point.
Le groupe présente en plus une situation financière des plus saines avec par exemple près de 100 millions d’euros de trésorerie nette attendue en fin d’année.
La chute du titre le rend maintenant plus abordable avec un PER de 15 ou encore une Ve/ebitda de 9.
Une reprise technique de l’ordre de 20% serait assez logique dans la mesure ou l’action a été divisée par deux par rapport à son plus haut historique.
Objectifs confirmés pour Wallix
Le spécialiste français de la cybersécurité, l’un des rares pures players du secteur coté, a vu son chiffre d’affaires progressé de 18,9% à 18 millions d’euros sur le premier semestre avec un MRR ou revenu mensuel récurrent en hausse de 25,2% à 2,3 millions d’euros.
Très bonne nouvelle donc pour cet indicateur même si dans le même temps l’exploitation est toujours déficitaire avec une perte d’exploitation de 3 millions d’euros, en nette amélioration toutefois depuis le premier semestre 2024 marqué par une perte de 6,2 millions d’euros.
Le free cash flow reste de son côté négatif à hauteur de 1,5 millions d’euros… Pas génial donc mais l’optimisme reste de rigueur avec par exemple la confirmation des objectifs 2025 avec hyper croissance des revenus récurrents ou encore résultat d’exploitation positif.
L’action prend 167% depuis le début de l’année et semble à son prix sauf si l’on croit à une opération spéculative sur le capital, toujours possible dans la mesure ou le flottant dépasse les 70%.
Mais par prudence nous attendrons une consolidation avant de revenir sur le dossier.
Quadient ne fait plus rêver les investisseurs
Avec un recul de quasiment 30% depuis le 1er janvier, le spécialiste des machines à affranchir le courrier, diversifié également dans les services numériques aux entreprises ne séduit plus la communauté financière.
Il faut dire qu’en marge de la publication de ses résultats semestriels marqués par un recul de 3% de sa croissance organique et une stabilité de sa marge opérationnelle courante à 11,5%, le groupe a indiqué attendre un léger recul de sa croissance organique cette année contre une hausse attendue avec une fourchette pour son résultat opérationnel courant allant de stable à léger recul…
Quadient est coincé entre une activité historique de courrier qui décline et de nouvelles activités qui ont du mal à prendre le relais, d’ou ces retards permanents en terme d’activité ou de rentabilité.
La société entend en effet commencer le déclin du courrier papier par ses activités autour de la digitalisation et de gestion des colis…
La situation financière, même si le gearing dépasse les 60%, n’est pas inquiétante dans la mesure ou la rentabilité est tout de même supérieure à deux chiffres.
L’action n’est pas chère du tout avec un PER de 5 ou encore une Ve/ebitda de 4.
Mais elle est en réelle manque de catalyseurs pour le moment. Il faudra attendre début décembre et la publication du troisième trimestre pour se positionner sur le titre si bien sur les chiffres sont enfin conformes aux attentes.
Analyse achevée de rédiger à 9H30
Cette communication constitue une recommandation d’investissement à caractère général et ne saurait être assimilée à un conseil en investissement personnalisé. Les informations fournies sont de nature générale et ne tiennent pas compte de la situation financière, des objectifs d’investissement ou de la tolérance au risque propres à chaque investisseur.
Cette communication ne constitue ni une offre d’achat, ni une sollicitation de vente d’instruments financiers.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tout investissement comporte des risques, notamment un risque de perte en capital.
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