Le Flash Small & Mid du jour par Eric Lewin !
Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.

Annus horribilis pour Worldline
L’action abandonne près de 70% depuis le début de l’année et se retrouve proche de ses plus bas historiques.
Coté en Bourse depuis juin 2014, le spécialiste des paiements dématérialisés est dans une passe délicate avec notamment l’annonce fin juillet d’une perte nette d’environ 4,2 milliards d’euros en raison d’une dépréciation d’actifs.
La situation est également compliquée sur le plan financier avec par exemple une dégradation de sa note pour S&P Global Ratings avec un passage de BBB- à B.
Il faut dire que la dette nette de la société s’élève à 2,1 milliards d’euros.
Pour ne rien arranger, lors du premier semestre, le titre avait sérieusement décroché suite notamment à une enquête, indiquant que le groupe avait traité des milliards d’euros de transactions douteuses.
On ne ramasse pas un couteau qui tombe selon l’adage boursier même si l’action reste peu chère avec un PER de 2,5 aux cours actuels.
C’est sans doute l’une des valeurs les moins chères de la cote mais sa situation financière reste préoccupante.
Que faire après la purge Nexans?
Hier l’action a cédé plus de 9% suite au départ surprise du directeur général.
Il faut dire que Christopher Guérin était à l’initiative de la transformation du groupe avec un positionnement axé sur les infrastructures énergétiques.
D’ailleurs en l’espace de cinq ans le titre a pris 154% pour une valorisation de 5 milliards d’euros.
Ce départ est d’autant plus étonnant que les guidances 2025 avaient été relevés lors de la présentation des résultats semestriels.
La feuille de route jusque’à 2028 semblait des plus solides même s’il subsiste de lourdes interrogations sur le projet d’autoroute électrique entre la Grèce et Chypre, contrats de 1,4 milliard d’euros.
Nettement moins cher que son concurrent Prysmian avec une décote de 30%, l’action mérite d’être mise en portefeuille d’autant que sa structure actionnariale reste atomisée avec le chilien Luksic avec 9,2% du capital et Bpifrance avec 5,2%.
Le titre revient à des cours attractifs avec un PER de 10 aux cours actuels.
Plus bas depuis un an pour Sopra Steria
L’action abandonne quasiment 20% depuis le début de l’année.
Pourtant les objectifs financiers ont été confirmés pour 2025 avec une évolution organique comprise entre une baisse de 2,5% et une hausse de 0,5%, un taux de marge opérationnelle d’activité entre 9,3% et 9,8% ou encore un flux net de trésorerie entre 5% et 7% des revenus.
Mais les services numériques n’ont pas la cote car l’attentisme des clients y est perceptible depuis quelques mois et la situation politique actuelle n’arrange pas les choses.
De plus le récent départ surprise de son patron Cyril Malargé pour prendre la direction d’Alten a été mal perçue des investisseurs.
Il me semble toutefois que l’on est proche des plus bas dans la mesure ou l’action se paye sur un PER de 8 ou encore une Ve/ebitda de 4.
Sans être trop agressif il n’est pas illogique de revenir sur le dossier.
Analyse achevée de rédiger à 9H30
Cette communication constitue une recommandation d’investissement à caractère général et ne saurait être assimilée à un conseil en investissement personnalisé. Les informations fournies sont de nature générale et ne tiennent pas compte de la situation financière, des objectifs d’investissement ou de la tolérance au risque propres à chaque investisseur.
Cette communication ne constitue ni une offre d’achat, ni une sollicitation de vente d’instruments financiers.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tout investissement comporte des risques, notamment un risque de perte en capital.
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